Samedi 13 mai, nous avons marché à Saint-Brieuc pour l’affirmation des droits et identités LGBTQIA+ et au-delà pour porter le combat contre toutes les formes de minoration et d’oppression.
On a découvert avec horreur des tags homophobes et transphobes, ridicules s’ils n’étaient pas si haineux accompagnés de croix celtiques sur de nombreux murs de la ville, peut-être pour nous intimider. Ça ne nous a pas empêché.e.s de clamer nos couleurs et nos légitimités. Nous avons appris depuis qu’un élu engagé dans le soutien de la Marche des Fiertés a reçu des menaces de mort.
Après Callac, Saint-Brévin, les multiples attaques contre les réfugié.es, les personnes racisées, les centres lgbtqia+, les militant.e.s en lutte, l’extrême droite se croit intouchable. Comment pourrait-il en être autrement ? Le gouvernement encourage cette montée des menaces, renvoyant dos à dos les racistes, sexistes, lgbtqiphobes et nos luttes pour l’égalité la justice sociale et climatique. La répression d’Etat s’abat sur les mains qui tiennent des casseroles plutôt que sur celles qui font des saluts nazis, incendient le domicile d’un élu ou adressent des menaces de mort contre d’autres.
Partout dans le monde, en Turquie, aux Usa en Europe, l’extrême droite choisit de s’attaquer frontalement aux minorités pour faire oublier qu’elle n’a aucune solution à proposer aux crises et inégalités du capitalisme. Nous, nous n’oublions pas qu’elle ne peut que les renforcer et qu’elle peut même à l’occasion servir de recours pour protéger un système qui exploite précarise, détruit les droits humains et les conditions d’habitabilité de la Terre.
Nous ne laisserons pas l’extrême droite pourrir nos murs, nos luttes, nos vies.
Rassemblons-nous ce mercredi 17 mai, journée de refus des lgbtphobies, réaffirmons nos solidarités, nos exigences d’égalité et de justice face à la haine.
Rassemblement mercredi 17 mai à 19H
Devant la Préfecture