Emploi d’avenir-professeurs : un dispositif inacceptable

jeudi 6 septembre 2012

Présenté, avec le « contrat de génération » comme un des deux actes de la politique du gouvernement en faveur de l’emploi des jeunes, le projet d’« Emploi d’Avenir » est un nouveau contrat aidé précaire, très éloigné d’une véritable politique de lutte contre le chômage. Pour SUD éducation 22 il s’agit d’une réponse inadaptée aux dégâts de la mastérisation, à la « crise du recrutement » et aux besoins des étudiant-e-s :

- Au lieu d’abroger la mastérisation du recrutement, le gouvernement cherche à corriger de manière très insuffisante certains effets de l’allongement des études

- le « contrat d’avenir » s’inscrit dans une logique libérale du « donnant-donnant », et non dans une dynamique de droits, en l’occurrence du droit aux études supérieures - Il se limite aux seul-e-s étudiant-e-s se destinant au professorat et ne règle en rien la question de l’autonomie de l’ensemble de la jeunesse en formation ou privée d’emploi

- Il ne suffira pas à contrecarrer une baisse du nombre de candidat-e-s aux concours de l’enseignement liée aux politiques éducatives libérales et accentuée par la mastérisation.

SUD-Education revendique un véritable droits aux études supérieures, qui passe par leur gratuité et l’instauration d’un revenu social pour tous les jeunes en formation ou privés d’emploi.

Pour la formation des enseignants, SUD-Education 22 revendique un recrutement au niveau licence, suivi de deux années de formation rémunérées.


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