Elections professionnelles 2018

Bilan des élections professionnelles de 2018, état de nos informations en janvier 2019

Encore merci à tous les collègues qui ont voté pour nous, et plus encore aux camarades qui ont accepté de figurer sur les listes, qui ont donné de leur temps et de leur peine pour diffuser. A ce propos, dans le 22, nous sommes vraiment heureux du nombre de camarades qui ont passé du temps à diffuser.

Résumé rapide :
Ces élections ne modifient pas le « paysage syndical ». Elles sont peu significatives, à quelque niveau qu’on se place.
Nous ne sommes donc pas satisfaits des résultats : on peut parler de défaite électorale, puisque au niveau national nous avons perdu des voix (- 0,48%) par rapport aux élections de 2014, et que nous ne récupérons pas notre siège en CTM, déterminant pour certains moyens syndicaux, ce qui était notre objectif.

Au niveau national :

Le vote électronique a une nouvelle fois été un fiasco : le nombre de votants avait drastiquement baissé lors de l’introduction du vote électronique, il ne remonte pas significativement. Les difficultés techniques pour voter ont été multiples : problèmes dans les diffusions des notices de vote, suspension du processus pendant quasiment toute la première journée de vote. SUD éducation constate que le vote électronique favorise la participation de la hiérarchie au détriment des précaires (7 % de votants dans l’académie !) et des personnels en général. Pour toutes ces raisons, SUD éducation continue à revendiquer le retour à un vote à l’urne.

Dans les 3 FP, la CGT baisse nettement, la CFDT également mais proportionnellement moins. La FSU augmente assez sensiblement.
Le bilan est contrasté pour Solidaires :
Au CSFPE, avec 7,6 % des voix,Solidaires perd un siège mais en conserve un. 
Au CSFPH, avec 8,4 % des voix, Solidaires conserve ses deux sièges. 
Au CSFPT, avec 4% des voix Solidaires obtient pour la première fois un siège. 

Sur l’ensemble de la Fonction Publique, Solidaires conserve ses deux sièges au Conseil Commun (6,4% de représentativité globale).

Dans l’Éducation nationale

Les grands équilibres de 2014 dans l’Éducation Nationale n’ont pas été modifiés, la répartition des sièges entre les différentes organisations étant la même au comité technique ministériel. Malgré ses problèmes, FO ne perd pas significativement de voix.

Au niveau national, SUD éducation n’a pas retrouvé son siège au CTMEN . Nous avons perdu 700 voix depuis les élections de 2014, soit une baisse de 0,48 %. Cette perte est essentiellement due au premier degré, car nous progressons (mais pas suffisamment) dans les corps du second degré. Nous perdons globalement un certain nombre de sièges, fragiles, dans des instances locales (une légère baisse se traduit pas un effet de seuil important). Il s’agit donc d’une défaite électorale. Heureusement, le maintien de nos sièges en enseignement supérieur nous permettra de garder l’essentiel de nos moyens (qui avaient baissé en 2014). SUD éducation garde des sièges dans un certain nombre de comités techniques académiques et dans diverses instances locales. Dans certaines académies, SUD éducation conserve le même nombre d’élu-e-s ou en gagne malgré les difficultés liées à la perte du siège CTMEN en 2014. Notre projet d’école, nos stratégies de mobilisation ont toujours une audience dans une période défavorable, d’autant que nos effectifs adhérents ont augmenté. Mais force est de constater que globalement le syndicalisme de lutte n’y gagne pas suffisamment.

Dans l’Académie de Bretagne

Le constat n’est pas très différent. Sud-Éducation se maintient en nombres de voix, ce qui permet de garder notre siège en CTA (et donc notre représentativité). Mais la petite perte ( - 10 voix ) en CAPA certifié-es nous fait perdre un siège. On en garde solidement un, mais les élu-es auront moins de moyens pour suivre les dossiers.

Nous avons également un siège en CCP AESH-AED, et des sièges dans le premier degré dans le 35 (un gain, liste d’union avec la CGT), le 29 et le 56.
Dans le département, nous loupons le siège en CTSD de 25 voix. Ce n’est pas très grave (nous n’avions pas de siège auparavant) mais tout ceci montre que, comme nous le disions, chaque voix compte.


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