Et hop ! Encore une journée isolée de grève pour les seuls fonctionnaires (hasard et contraintes du calendrier sans aucun doute). La journée du 20 novembre (l’ajournée serait plus conforme à la réalité) n’ayant contre toute attente pas suffi à faire plier ce gouvernement, il faut remettre le couvert (plus d’un mois après la mascarade des pseudos négociations sur le pouvoir d’achat ! La faute à Noël, la bonne et nouvelle année et à leurs frasques festives)

Cette fois (comme toutes les autres !) aucun doute, on va gagner en faisant monter la pression d’un petit cran supplémentaire (juste ce qu’il faut, pas plus, pas moins).

Toujours et encore cette volonté constante des « principales » organisations syndicales de ne pas mélanger les revendications et les problèmes (comme elles disent) et de ne pas faire de politique.

► Pourquoi cette volonté syndicale (irréfragable tout autant que la représentativité !) d’être absolument certains
  de perdre sur tous les fronts, lutte savamment isolée après lutte savamment isolée ?

► Pourquoi cette attitude constante de laisser filer le fond des revendications pour s’attacher à négocier les
   miettes et les conditions d’application des contre réformes que très clairement nous refusons ?

► Pourquoi ce comportement de meilleurs alliés objectifs de ce pouvoir abject de guerre et de casse sociale
  généralisée ? (Sarko lui-même appelant de ses vœux des syndicats forts. Un comble !)

Néanmoins, avec le secret et fol espoir (qui caractérise un « syndicat irresponsable » comme le nôtre !) que cette nouvelle journée de duperie organisée contribuera enfin à initier ou promouvoir un vaste mouvement de grève interprofessionnelle reconductible débordant les pseudos stratégies foireuses des « officines syndicales Shadoks » et ayant pour cible l’ensemble de la politique de régression sociale assénée par ce gouvernement, Sud éducation 22 se joint à cet appel.

En effet, si une fois de plus nous sommes sans illusion quant à cette nouvelle gesticulation, il reste clair pour nous qu’une absence totale de mobilisation et de revendications serait encore moins fédératrice du véritable rapport de force que nous voulons contribuer à construire pour lutter vraiment et gagner.

Parce que les personnels en lutte ne sont pas dupes des méthodes de gestion des conflits (management !) mises en place conjointement par le gouvernement et certains syndicats. Parce que la grève appartient à celles/ ceux qui la font. Toutes et tous en grève donc le 24 janvier (et plus si affinités !)

Celle/Celui qui lutte peut perdre. Celle/Celui qui ne combat plus a déjà perdu.

Ci dessous en PJ
- le tract d’appel de l’union syndicale Solidaires
- le texte d’appel de Sud Education 22