> L’Union syndicale Solidaires s’inscrit dans le combat contre l’extrême-droite et ses idées nauséabondes.
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> Pour autant, ce combat ne dédouane pas le gouvernement et ceux qui le soutiennent de leurs politiques racistes et/ou xénophobes.
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> En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers d’étranger.es en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale et la moins visible. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère, les conditions climatiques désastreuses ou les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial et capitaliste dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences, notamment sur leurs conditions de travail et de salaires et sur la réussite de leur intégration.
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> L’accueil des étrangers ne relève pas d’une action de charité, qui fait le tri entre le bon étranger qui a obtenu son titre de séjour ou l’asile et tous les autres.
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> La solid arité avec les migrant.es étranger.es est un combat syndical :
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> → ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.
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> → Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.
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> → Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent.

texte appel Callac