La Mission Générale d’Insertion de l’Education Nationale est gravement menacée.
par
Les Missions Générales d’Insertion, sous la responsabilité des recteurs ont pour tâche de travailler à l’insertion scolaire, sociale et professionnelle des élèves « décrocheurs ou sans solution ». 150 000 jeunes sont dans cette situation chaque année ; la moitié d’entre eux
bénéficiaient alors d’un projet individualisé d’aide à la scolarisation ayant pour objet de les conduire vers une qualification.
Aujourd’hui, les personnels de la MGI (en majorité des enseignants non-titulaires) qui remplissent leur mission de service public et répondent à un besoin avéré, craignent que dès la rentrée de septembre, l’Etat, profitant des difficultés financières de la MGI liées à son
désengagement continu depuis 2000 et à sa mauvaise gestion des fonds sociaux européens, supprime leur mission qui relève pourtant entièrement de sa responsabilité (loi d’orientation du 10/07/89 et loi quinquénale du 20/12/93).
La fédération des syndicats SUD Éducation exige :
* Le MAINTIEN ET LE DEVELOPPEMENT dans l’Éducation
nationale des actions en faveur des jeunes, âgés de 16 et plus, et particulièrement à destination des publics défavorisés…Halte à la diminution du nombre de classes donc à l’augmentation des effectifs, halte à la baisse des moyens, aux retards d’ouvertures, à la réduction de la semaine de cours
* Le MAINTIEN DE TOUS LES POSTES au sein de la M.G.I.
* Le RÉEMPLOI DE TOUS immédiatement
* une politique de TITULARISATION sans conditions des personnels :
leurs missions relèvent d’une mission de service public dont il convient
d’assurer la pérennité.
à travail égal, salaire égal, droits égaux : salaire, avancement, représentation (électeur et éligible)
Les personnels, les parents d’élèves soussignés soutiennent ces revendications :