Dans les Côtes-d’Armor, cinq collèges étaient classés en éducation prioritaire (REP) :
La Gautrais, à Plouasne ; Per-Jakez-Hélias, à Merdrignac ; Louis-Guilloux, à Plémet ; Vasarely, à Collinée et Jean-Racine, à Saint-Brieuc.

Les deux premiers, Plouasne et Merdrignac, perdent leur label REP, avec les moyens qui vont avec, le ministère s’étant appuyé pour sa décision sur des critères sociaux (professions des parents, nombre de boursiers) et scolaires (résultats au brevet, nombre de redoublements).

On peut s’interroger sur les critères scolaires :

• les résultats au brevet reposent pour une part non négligeable sur le contrôle continu, et on peut estimer qu’ils sont aussi fonction du travail des enseignants. Est-ce un critère pertinent ?

• quant au taux de redoublement, le critère est carrément grotesque, l’administration pesant de tout son poids sur les établissements pour faire baisser ce taux depuis des années, sans chercher d’ailleurs à mettre en place des dispositifs alternatifs sérieux.

Il faut aussi remarquer que de nombreuses écoles, qui pourraient amplement bénéficier du label « Ã©ducation prioritaire » au vu des critères du ministère, se trouvent excluet du réseau, parce que leur établissement de rattachement n’est pas classé « REP ».

UNE FOIS DE PLUS, SUD-EDUCATION NE PEUT QUE DÉNONCER DES DÉCISIONS ARBITRAIRES, QUI VISENT À ECONOMISER DES MOYENS, ET NUISENT AUX CONDITIONS DE TRAVAIL DES ÉLÈVES ET DES ENSEIGNANTS.