Nouveaux statuts des enseignants. Pour les PLP, les PE exerçant dans le second degré (SEGPA-EREA) et les professeurs d’EPS : des inégalités inacceptables.

mardi 9 septembre 2014

Le décret sur les statuts et les missions des enseignant-e-s dans le second degré a été adopté, vous avez pu le lire dans l’article du site fédéral : 5 voix pour (UNSA et SGEN-CFDT), 4 voix contre (SUD, CGT, FO et SNUEP), 6 abstentions (SNES-SNUIPP-SNEP de la FSU).

Ce décret est disponible en ligne : il s’agit du décret n°2014-940 paru le 20 août.

Il s’appliquera à compter de la rentrée 2015, sauf ce qui concerne l’éducation prioritaire pour laquelle le décret s’applique dès cette année.

Ce décret présente bien des aspects dangereux, justement dénoncés par SUD-Éducation dans l ’article cité.

Mais trois « corps » ont été particulièrement maltraités :

  • Les PLP-Professeurs de lycée professionnels, exclus des pondérations dans les classes d’examens, et aussi des compléments de service dans les autres établissements du second degré, alors qu’ils pourraient s’en voir imposer en section d’apprenti-es.
  • Les PE-Professeurs des Écoles exerçant en SEGPA-EREA, qui se voient imposer 21 heures de cours au lieu des 18 heures dues par les PLC et PLP (ce que l’ancien décret ne précisait pas, voir nos articles sur ce site, notamment « enseigner dans l’éducation prioritaire »)
  • Les Professeurs d’Éducation physique et sportive restent à 20 heures.

Ces inégalités de traitement sont intolérables.

SUD Éducation 22 revendique  

  • Dans l’immédiat le respect de l’égalité entre les collègues
  • 3h de concertation intégrées dans le service des enseignant-e-s et inscrites à leur emploi du temps, afin de privilégier l’usage de décharge plutôt que le tout indemnitaire.
  • Une baisse du temps de travail : travailler moins pour travailler toutes et tous, et travailler mieux.
  • Un corps unique pour l’ensemble des personnels enseignants, en l’alignant sur la situation la plus favorable.
  • Une réforme de l’éducation prioritaire qui inclut une décharge horaire dans le service de tous les personnels, pour répondre aux spécificités du travail en ZEP et garantir une amélioration des conditions de travail dans les établissements classés éducation prioritaire.