Les CAP (commissions administratives paritaires), qu’elles traitent de mutations, de notations et de carrières, ou de questions disciplinaires, sont purement consultatives. Ce qui veut dire que les représentantEs syndicaux siègent, entendent, s’expriment, mais ne décident de rien....

Exemple : la CAPA (CAP académique) traitant entre autre des contestations de note administrative pour les certifiéEs.

Chaque groupe de travail ou formation paritaire au Rectorat apporte son lot de moments magnifiques, celui-ci ne fait pas exception et chaque année le DRH (directeur des ressources humaines) nous rappelle comment le Rectorat entend respecter l’égalité de traitement entre les personnels. Et de le prouver : il se trouve que les femmes en congé maternité (par exemple) peuvent voir leur note stagner pour ce motif. Le DRH considère qu’ il n’y a pas de discrimination envers ces collègues femmes puisque les hommes en congé parental eux aussi peuvent voir leur note administrative bloquée… Ce qui serait de la discrimination, dit-il, ce serait de baisser leur note ! Et de brandir le compte-rendu du conseil d’État validant parait-il cette position (tiens, il faudrait qu’on lui demande de nous l’envoyer, le fameux document, des fois qu’il nous aurait enfuméEs en nous agitant sa liste des courses sous le pif)…

La CAPA étant consultative donc, les éluES peuvent dire ce qu’ils/elles veulent, le DRH soutient les chefFes d’établissement qui n’augmentent pas la note des collègues en congé maternité ou congé parental, et les contestations sont rejetées.

Voilà ce qui s’appelle de la démocratie paritaire.