29 février : ne payons pas leur crise ! Luttons !

mardi 28 février 2012

Le 29 février, meeting intersyndical (CGT, FSU, Solidaires) place de la Préfecture à StBrieuc, de 11h30 à 13 heures

Dans tous les pays, gouvernement et patronat mettent en œuvre une succession de plans d’austérité qui répondent aux exigences des
institutions capitalistes mondiales :
Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banque Centrale Européenne, etc. Leur recette
est simple : faire payer les peuples, exploiter toujours plus les travailleuses et les travailleurs, pour accroître le pouvoir et les profits
d’une petite minorité (capitalistes, banquiers, industriels, ...)

Détruire les services publics et la
protection sociale, bloquer les
salaires et les pensions,
augmenter la productivité des
salariés, taxer la population
laborieuse, installer la précarité
dans tous les secteurs, attaquer
les qualifications et les savoirs des
travailleurs-euses... c’est une
guerre sociale qui est menée
contre les salarié-e-s, les
chômeurs/ses, les retraité-e-s.

Pour arriver à leurs fins, patronat
et gouvernements s’attaquent à
toutes les conquêtes
démocratiques, aux libertés et
droits syndicaux, conquis par les
précédentes générations,
anéantissent les législations
sociales dans chaque pays,
répriment celles et ceux qui
résistent, stigmatisent les
populations pauvres et
immigrées.

Dans une telle
situation, il faut jeter toutes nos
forces dans la lutte !

La dette contractée par nos gouvernements successifs et l’endettement privé ont servi à faire tourner le système, à dissimuler
un partage de plus en plus inégalitaire des richesses au profit des capitalistes, banquiers ou industriels, à accroître les bénéfices
des actionnaires.

Il faut annuler les dettes publiques dont nous ne sommes pas responsables. La crise marque l’échec des
politiques qui visent à confier au marché le sort de l’humanité. C’est le système lui-même qui est en crise, qu’il faut mettre
en cause, auquel il faut opposer une alternative.

L’Union syndicale Solidaires propose une manifestation nationale pour l’emploi, le samedi 24 mars à Paris.

Il faut répartir autrement les richesses que nous
produisons ; des mesures immédiates peuvent être prises ;
nos mobilisations peuvent les imposer : modifier totalement
les systèmes fiscaux, augmenter les salaires, pensions et
indemnités, créer des emplois socialement utiles et stables,
etc.

Mais cela doit s’appuyer de mesures structurelles fortes :
développer des services publics pour tous les secteurs qui
sont un bien commun utile à la société, assurer la protection
sociale de tous, promouvoir la formation et la culture,
rendre effective l’égalité entre hommes et femmes, etc.

Le système capitaliste connaît une crise structurelle,
profonde. Une partie du mouvement syndical a accepté
l’essentiel de son fonctionnement et de ses objectifs. Ce
syndicalisme-là est devenu un rouage du système. Au
contraire, beaucoup de collectifs syndicaux poursuivent
l’action émancipatrice du syndicalisme : défendre les
intérêts immédiats des travailleurs et des travailleuses, et
construire une société qui ne repose plus sur la domination
et l’exploitation de la majorité de la population. Ce
syndicalisme, le nôtre, est internationaliste.

La crise fait monter la xénophobie, le racisme. Nous combattons ces deux fléaux par la construction de la solidarité
internationale des travailleurs/ses !
Le mouvement syndical doit agir à travers les frontières pour imposer un autre système que celui qui exploite les
travailleurs/ses, pille les ressources naturelles et les pays pauvres, organise la faim, la misère et la précarité, attaque
partout les libertés démocratiques et les droits fondamentaux …

Nous construisons un syndicalisme en
Europe, ouvert à toutes les forces qui veulent lutter contre le capitalisme et le libéralisme, pour les intérêts et les aspirations
des salariés-es, pour l’émancipation de toutes et tous, pour le bien commun, pour la transformation de la société.

C’est à eux de payer leur crise. A nous de leur imposer par la lutte nos exigences sociales.
Ne payons pas leur crise ! Luttons !